Une opération de sensibilisation a été lancée par les sapeurs-pompiers des Alpes-Maritimes afin que les automobilistes cèdent le passage. Le message : #libérezlaroute. Du bon sens pourtant…
Et pourtant, malgré la loi (voir ci dessous), encore trop d’usagers ne savent pas comment réagir. Voire s’en moquent.
DÉCOUVREZ L’UNE DES VIDÉOS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Les pompiers des Alpes-Maritimes interviennent 120 000 fois dans l’année, c’est à dire toutes les quatre minutes. 4 000 victimes sont dans un état d’urgence absolue chaque année. La vitesse de l’intervention est une des clés de sa réussite.
QUE DIT LE CODE DE LA ROUTE ?
Quels véhicules sont vraiment prioritaires ? Que risque-t-on en cas de refus de priorité ? Nous nous sommes renseignés.
Seuls les véhicules des services de police, de gendarmerie, des douanes, de lutte contre l’incendie, d’intervention des services de déminage de l’État, d’intervention des unités mobiles hospitalières ou affectés à la demande du service d’aide médicale urgente, et du ministère de la justice affecté au transport des détenus ou au rétablissement de l’ordre dans les établissements pénitentiaires sont prioritaires. Et uniquement lorsqu’ils font usage de leurs gyrophares et de leurs avertisseurs deux tons.
Ainsi, une dépanneuse, un véhicule de transports de fonds ou encore un véhicule d’intervention EDF ne sont pas des véhicules prioritaires.
Refuser la priorité à un véhicule prioritaire est puni par la loi. Vous encourez une amende de 90 € et une perte de quatre points sur le permis (loin de l’exemple allemand, qui punit -lui- de 200 € d’amende et d’un retrait de permis d’un mois).
Comment réagir ? En ville, il s’agit de se ranger sur le bord de la chaussée en actionnant le clignotant pour indiquer sa manœuvre. Vous pouvez griller le feu, avec prudence, même si il y a un radar de feu rouge. En cas de verbalisation, les photos prouveront que vous avez laissé passer un véhicule prioritaire. Sur autoroute, il ne faut surtout pas bloquer la bande d’arrêt d’urgence. Et s’il n’y en a pas, il est important de serrer à gauche ou à droite pour ménager un couloir au centre pour le véhicule de secours.
PRÉCISION
Nous avons commis une erreur dans cet article. Nous avons écrit que les ambulances n’étaient pas prioritaires (ces informations ont depuis été enlevées afin de ne pas induire en erreur notre lectorat). La législation confirme bien que les ambulanciers privés sont strictement prioritaires, au même titre que les pompiers, lors des réquisitions à la demande du SAMU.
Nous présentons nos excuses à nos lecteurs.
Crédit photo et vidéo : UDSP 06
