Un triple homicide familial s’est déroulé au Cannet ce dimanche. Un homme d’une trentaine d’années, interpellé depuis, aurait tué sa sœur âgée de 21 ans, ainsi que sa mère et son père. Une affaire qui n’est pas sans nous rappeler d’autres tragédies qui se sont déroulées à Nice. Et qui impliquent des enfants, la plupart du temps !
TRIPLE MEURTRE CE DIMANCHE AU CANNET
Un homme d’une trentaine d’années est suspecté d’avoir tué ce dimanche à coups de couteau sa mère, son père et sa sœur au Cannet, ville limitrophe de Cannes, à une trentaine de kilomètres de Nice. Selon Nice-Matin, l’homme a été interpellé sur les lieux du drame vers 10 heures du matin. Un drame familial dont les raisons seraient d’ordre psychiatrique.

HÉLÈNE PASTOR TUÉE PAR SON GENDRE
L’affaire sera jugée du 17 septembre au 19 octobre prochain à la Cour d’Assises d’Aix en Provence. Hélène Pastor, richissime femme d’affaires monégasque avait essuyé une série de tirs le 6 mai 2014, à la sortie de l’hôpital L’Archet de Nice, où elle venait de rendre visite à son fils Gildo.
Âgée de 77 ans, elle avait succombé à ses blessures quinze jours après ce guet-apens. Son chauffeur, aussi, est mort. Les enquêteurs avait réussi à remonter aux commanditaires présumés. Parmi lesquels le gendre d’Hélène Pastor.
IL TUE SES ENFANTS DE 2 ET 5 ANS ET TENTE DE SE SUICIDER
Un double infanticide s’est produit jeudi 27 mars 2014, rue Rouget de l’Isle à Nice. Un homme a tué ses deux fils âgés de 2 et 5 ans avant de tenter de se donner la mort. Les deux enfants ont été asphyxiés avec un coussin.
D’après les éléments de l’enquête rendus publics à l’époque, une violence dispute aurait éclaté entre les parents des enfants tués. La mère est alors envoyée à l’hôpital, dents cassées. De retour le lendemain, c’est elle qui -accompagnée d’un proche- découvre les corps inanimés de ses enfants. Le père, meurtrier présumé, s’ouvre alors les veines. Mais ne meurt pas.
La cour d’Assises des Alpes-Maritimes le condamne à trente ans de réclusion criminelle en 2017.
LA MAMAN TUE SON FILS ET FAIT EXPLOSER L’APPARTEMENT
Le matin du vendredi 24 janvier 2014, une violente déflagration fait voler en éclat le dernier étage d’un immeuble du centre-ville de Nice, avenue Raymond Comboul. Le corps de Dixon, 4 ans, est retrouvé dans les décombres, tout prêt de celui de sa mère, gravement brûlée. D’après l’enquête, le petit garçon était mort avant la détonation, par noyade. La mère célibataire, visée dans une affaire d’escroquerie par ailleurs, avait avoué l’infanticide. Elle avait peur de perdre la garde de son enfant.
Pendant le procès, la maman meurtrière explique que la veille du drame, au lieu de dormir, le petit garçon regardait un dessin animé à la télé pendant qu’elle faisait le ménage. Elle s’est assise avec lui sur le canapé. Il s’est assis sur ses genoux et brusquement, elle lui a plongé la tête dans un seau d’eau. Après avoir noyé son enfant, elle l’avait lavé et habillé de ses plus beaux vêtements. Elle avait ensuite tenté de s’ouvrir les veines et avait ouvert la porte du four de la gazinière.
La cour d’Assises des Alpes-Maritimes l’a condamnée à 14 ans de réclusion criminelle en 2017. L’immeuble a, quant à lui, été détruit en 2016 : c’était le troisième drame mortel à cette adresse.

LA MAMAN NOIE SES 2 ENFANTS QUARTIER DE LA MADELEINE
Une mère de famille a avoué avoir noyé, le 11 août 2009, ses deux enfants de deux et trois ans, Lisa et Teddy, dans la baignoire de l’appartement familial au septième étage du 252, boulevard de la Madeleine. Elle affirmait alors avoir tué ses enfants pour « les protéger de la mafia ». L’avant-veille, elle avait attaqué son compagnon, lui assénant trois coups de couteau sans gravité. Elle aurait, d’après un expert psychiatre, agit « au cours d’un épisode psychotique avec délire de persécution ».
Depuis, elle a été placée dans un hôpital psychiatrique. On ne retrouve aucune trace d’une peine de prison.