Ce qu’Eric Ciotti a dit à Edouard Philippe à l’Assemblée Nationale
« Une guerre ? Une bérézina ! »
Monsieur le Premier Ministre, le Président Emmanuel Macron a parlé de guerre, pour l’heure c’est une bérézina. Les chefs de guerre n’ont pas brillé. Oui, nous avons subi un juin 40 sanitaire ! N’est pas De Gaulle et Clémenceau qui veut. Que d’erreurs !
« Vous n’avez pas su anticiper cette crise »
Vous n’avez pas suivi les rapports exigeant le renouvellement du stock stratégique de masques. Nicolas Sarkozy en a laissé 1,4 milliard, vous n’en aviez que 100 millions en janvier 2020. (…) Pendant des mois vous avez délivré des affirmations toujours péremptoires, fréquemment contradictoires et souvent erronées. Tout cela pour dissimuler la vérité : l’absence cruelle de masques, de tests, de respirateurs.
« Il fallait fermer les frontières »
Le 23 février vous refusiez tout fermeture, contrôle de nos frontières comme je vous le demandais Aveuglé par une idéologie qui assimile la frontière au nationalisme devenu plus dangereux que le coronavirus. Pourtant, les frontières ont protégé les pays qui les ont fermées !
« Une tolérance pour ceux qui s’affranchissent des lois »
Cette crise accentue la fracture entre cette France qui respecte les lois et celle qui s’en affranchit. Des rodéos, attroupements tolérés dans des quartiers par votre gouvernement, ailleurs l’intransigeance pour les citoyens ordinaires. Faible avec les forts, fort avec les faibles.
« Des erreurs fatales »
Dans cette crise, c’est avec des vies humaines que notre pays a soldé ses erreurs et ses retards, comme l’écrivait déjà en 1940 le Général de Gaulle. Face à cette étrange défaite nous ne sommes toujours pas prêts.
Regardez l’intégralité de l’intervention d’Eric Ciotti