« Comme vous tous, j’ai perdu un être cher lors des attentats : ma mère » : ainsi Fabien, l’un des personnages du roman écrit par Michael Brice, donne le ton de cette nouvelle. « L’attentat de Nice est un fait réel de notre société. Je voulais insister sur l’enfer psychologique dans lequel est plongé les survivants, les rescapés de l’attentat. Dans les médias, on a surtout traité l’information en elle-même. On a pas assez mis la lumière sur ce qu’ont vécu les survivants de ce moment là. », explique Michael Brice.

Dans ce livre, nous sommes dans du semi-fictionnel. « Cet événement a traversé ma vie. J’étais là mais je n’ai pas été autant impliqué que les personnages », note Michael Brice qui a écrit pour libérer la parole, transmettre un témoignage aux nouvelles générations, inscrire l’attentat dans l’Histoire de Nice et par thérapie personnelle.

Selon l’auteur, Nice s’est néanmoins relevé de cette tragédie. « Mon personnage s’en étonne, d’ailleurs : le monde continue de tourner après l’attentat. Nice a su se relever assez vite. Ses habitants ont su aller de l’avant petit à petit. Des leçons ont été tirées : Nice renforcé sa sécurité mais un travail doit être encore fait il faut que l’on s’intéresse à ces personnes qui ont perdu des proches. D’un point de vue personnel et individuel. »

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Crédit photo : Michael Brice / Montage NissActu