Le masque sanitaire qui se retrouve dans le circuit de tri expose les agents à un grand danger. « Le process de tri des filières de valorisation ne permet pas la stérilisation des déchets en amont » explique la métropole qui rappelle que le Ministère de la Santé interdit strictement le tri des masques sanitaires pour des raisons évidentes de santé.

Devenu obligatoire dans les lieux publics clos, le masque est maintenant un produit de consommation courant. Et… il est jeté n’importe où ! Quand ce n’est pas dans la rue, il peut arriver qu’on le retrouve dans le circuit de tri. « Mais cela reste très marginal. Il y a eu un peu de masques post-confinement, mais maintenant ce n’est plus le cas », dit la ville de Nice.

Pour bien jeter ses masques sanitaires, il s’agit de les enfermer dans un sac poubelle dédié, de le fermer hermétiquement et de le conserver au moins 24 heures avant de le jeter dans le bac à ordures ménagères. Le respect de ce délai de 24 heures n’est pas anodin et permet de réduire fortement la viabilité du virus sur des matières poreuses et éviter la transmission du microbe.

Par ailleurs, la métropole reconnaît les jets sauvages de masques à usage unique sur la voie publique comme « un fléau » passible d’une amende de 68 €. Là aussi, ces jets dans la rue reprèsentent un risque de transmission du virus auprès des agents de la Propreté et de la Collecte et un risque de pollution environnementale.

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