Des embauches supplémentaires, un gros budget « à condition que le gouvernement transfère les pouvoirs de police afin qu’ils puissent agir dans les quartiers difficiles. Les Moulins les Liserons ne se gèrent pas par une « doctrine depuis Paris » dit-il sur sa page facebook.
Christian Estrosi dit aussi que la police municipale n’intervient pour le moment pas dans les quartiers des Moulins et aux Liserons, en raison de la convention qui lie la ville de Nice à l’État. « Jusqu’à présent, l’Etat n’a pas été à la hauteur. Nous avions un Procureur qui n’a pas fait ce qu’il fallait. Une police qui n’a pas fait ce qu’il fallait ». La police municipale n’a, en outre, pas le droit de procéder des contrôles d’identité, de fouiller des coffres de voiture ou d’accéder au fichier des personnes recherchées. Elle n’est pas armée de la même façon non plus.
Par ailleurs, la ville de Nice a pris en charge la construction d’un commissariat de Police Nationale dans le quartier des Moulins, alors que ce n’était pas de son ressort. « Il n’y a pas les 230 policiers nationaux qui devaient lui être dédiés », indique Christian Estrosi qui salue l’arrivée de 60 CRS, envoyés par le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. « C’est une bonne nouvelle, mais c’est insuffisant ».
L’escalade de la violence aux Moulins, mais aussi dans le secteur des Liserons à Nice serait due au trafic de drogue qui « s’est amplifié et organisé » insiste Christian Estrosi, ajoutant qu’il a alerté à plusieurs reprises les services de l’État depuis 4 ans.
Face à cela, 30 familles ont été identifiés par la ville et leur expulsion des logements de Côte d’Azur Habitat, bailleur social, va être demandée.
Crédit image de une : Illustration duallogic