De la musique pour rendre hommage, pour accompagner la douleur.

L’orchestre philharmonique de Nice joue, hier soir sous la direction du maestro György G.Rath, dans le jardin Albert Ier. Public de 2500 personnes, 541 victimes ont été invitées. Clore en musique une journée éprouvante. Une communion.

Le chanteur Patrick Fiori « très ému » se met à interpréter la chanson « Utile ». « À quoi sert une chanson si elle est désarmée? Me disaient des Chiliens, bras ouverts, poings serrés. Comme une langue ancienne. Qu’on voudrait massacrer. Je veux être utile à vivre et à rêver. Comme la lune fidèle à n’importe quel quartier je veux être utile à ceux qui m’ont aimé. À ceux qui m’aimeront. Et à ceux qui m’aimaient. Je veux être utile à vivre et à chanter », a ainsi entonné l’artiste, la voix pleine d’émotion.

Puis Patrick Fiori rappelle qu’il faut dire « aux gens quand on les aime », un texte et musique de Jean Jacques Goldman.

22h34, les 86 anges de Nice représentés par 86 faisceaux lumineux se mettent à briller depuis la promenade des Anglais. Et 86 ballons sont lâchés sur la musique des « Feux d’artifices » de Calogero.

De partout dans le ciel de Nice, personne n’a pu ignorer ce moment symbolique et émouvant.