l'actu vue de Nice

RUBRIQUES

Des rubriques dédiées, simple et pratique !

05/08/2018

CANICULE De plus en plus de tigres du platane à Nice. La mairie préfère préserver l’éco-système.

Nous vous avions raconté l’histoire d’Amy, qui pendant plusieurs semaines a subi la présence de tigres du platane. Depuis, plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux font état d’une présence forte de l’insecte, ulcérés de ne plus pouvoir profiter pleinement de leurs terrasses. Pourtant, le tigre est inoffensif pour la santé…

« Je suis allé chercher ma voiture sur le parking de Saint Jean d’Angély, en cinq minutes, j’en avais partout sur moi. Dans ma voiture, ils restaient accrochés à ma peau », témoigne l’un de nos lecteurs.

Nadège Serfaty témoigne également sur Facebook, sa belle terrasse a été envahie par plein de ces tigres du platane. Du coup, pas de terrasse cet été : déjà occupée par ces petits habitants qu’elle n’a pas invité.

Les témoignages sont de plus en plus nombreux à Nice. Chacun essaie de suggérer des solutions. Capture Facebook / J’ai Nice dans la peau

Comme son nom l’indique, ces petits insectes occupent les feuilles des platanes, mais il est courant, en journée de les retrouvée collés contre les murs ou les fenêtres des appartements. Or, les immeubles du boulevard Delfino sont voisins de toute une série de platanes….

Le phénomène est saisonnier, il débute dès la mi mai et dure jusqu’en septembre. Et plus il fait chaud, plus les insectes sont nombreux. Ils rentent alors dans les logement, on en retrouve partout, sur les murs, dans le canapé, le lit. Et évidemment plein les assiettes si vous mangez dehors.

Et malheureusement il va falloir s’y faire, a priori. « Il n’est pas obligatoire de mettre en place des procédures de lutte contre le tigre du platane car il n’est pas vecteur de problème parasitaire ou cryptogamique sur les végétaux et ne génère pas de troubles majeurs sur la santé des personnes.», nous avait répondu la Ville de Nice qui a suspendu les opérations de traitement concernant l’insecte. Une décision suite à l’engagement « Zéro Phyto » et qui permet de quantifier et d’évaluer les dynamiques naturelles des prédateurs de cet insecte lors d’une année sans intervention de régulation.

Il ne reste plus qu’aux victimes des tigres du platane de s’armer de patience, de fermer leur fenêtre, d’éviter la terrasse. Ce qui, au cœur de l’été, n’est guère réjouissant.

05/08/2018

CANICULE De plus en plus de tigres du platane à Nice. La mairie préfère préserver l’éco-système.