L’insecte dévoreur d’abeilles est un danger pour l’environnement, la biodiversité et l’apiculture. Le département des Alpes-Maritimes a relancé son dispositif pour détruire les nids.
Le frelon asiatique est apparu en France en 2004, sans doute logé dans une cargaison maritime contenant des poteries en provenance de Chine. Ce super prédateur particulièrement vorace a le défaut de se reproduire à une vitesse fulgurante au point d’être classé « espèce toxique envahissante » au titre du code de l’environnement il y a six ans maintenant.
L’an dernier, le département des Alpes-Maritimes a reçu 1624 signalements et détruit 724 nids. Une nouvelle campagne a été lancée ce mois-ci et se terminera début décembre.

Le frelon asiatique n’a pas de prédateur et vit aux dépens d’autres espèces. Si il n’est pas signalé et ses nids détruits, des ruchers peuvent être complètement décimés. Visiblement, il est impossible d’éradiquer l’espèce, mais on peut limiter son développement. Il faut pour cela être intraitable et le signaler au département qui missionne des entreprises spécialisées. L’opération est gratuite et on peut la demander sur internet via ce site ou au numéro vert (appel gratuit) 0805.460.066 (du lundi au samedi).
Pour l’homme, le frelon asiatique n’est pas plus dangereux que le frelon européen. A condition de ne pas être allergique. Si tel est le cas, des soins urgents s’imposent. Et attention à ne pas trop s’approcher d’un nid, l’attaque collective de frelons peut être très violente. De plus, les frelons peuvent projeter leur venin sans piquer pour autant, ce qui représente un risque pour les yeux.